Pyrénées-Orientales
Vos escales dans les ports et les mouillages dans les Pyrénées-Orientales
Tout au bout du Golfe du Lion, s'ouvre un bassin de navigation radicalement différent de ce qui a commencé aux quatre cheminées rayées de Lavera, amer qui signale le passage de la côte rocheuse à l'Est à la côte sableuse à l'Ouest.
Un autre amer, plus romantique, marque la fin de cette plage de 260 km, le château de Valmy à Argelès et le départ brutal des Pyrénées-sur- Mer, appellation fantaisiste mais autrement plus précise, en ce qui nous concerne, qu' Orientales.
Du bout de la plage du Racou à la sortie du port d'Argelès jusqu'à La Selva et la pointe du Cap de Creus s'étend l'aire de jeu des caboteurs de la région qui ignorent la frontière pour sauter de crique en baie dès que le temps le permet.
Car, attention, ici c'est bien pire que sur la côte d'Azur, région nautique déjà traîtresse Cap Béar, Cap Cerbère, Cap de Creus trois Cap Horn qui enseignent vite aux plaisanciers ce qu'est un effet Venturi.
La Tramontane et toutes ses variantes locales qui déboulent des hauteurs froides vers la mer chaude plus vite que les touristes teutons sur les plages de la Costa Brava exigent que le capitaine veille pendant que les enfants et les créatures de rêve barbotent au mouillage.
Mais quel bonheur que ces rocs, ces pics, ces caps, ces péninsules qu'à aucun prix il faudrait qu'on nous les amputasse ! A goûter avec prudence mais sans modération.

















